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SE-UNSA 92

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 13:12

Mesures d'ajustement de carte scolaire

 

Le CTSD examinant les mesures d'ajustement de carte scolaire pour la rentrée 2022 s'est réuni jeudi 8 septembre.

Le projet présenté par l'administration a été modifié durant la séance grâce à l'intervention des délégués du personnel. Au final 17 ouvertures de classe et 8 fermetures ont été prononcées. Vous pouvez retrouver la liste des mesures prises en cliquant sur le lien ci-dessous.

D'autres informations ont été communiquées par la DASEN lors de ce CTSD :

- UPE2A : En raison d'un nombre important d'arrivées d'élèves allophones, ouverture d'un 1/2-poste UPE2A et Rueil et à Antony.

- Capteurs de CO2 : Les communes peuvent être financées jusqu’en décembre 2022 pour l'acaht de capteurs. 26 communes du département ont fait une demande de financement, mais la DSDEN ne sait pas si les capteurs ont bien été implantés.

- Distribution des masques : Des boîtes de masques chirurgicaux (une par personnel) ont été livrées dans les circonscription.

- Autotest gratuit pour les personnels et AESH : il suffit de se présenter en pharmacie avec une carte professionnelle ou un bulletin de salaire pour en bénéficier.

Postes vacants : il reste 5 directions d’école sans nomination et 3 postes de CPC. 20 ETP (Équivalent Temps Plein) de poste classe sont à pourvoir et 5 ETP de TRS et brigade. Enfin, les entretiens pour les enseignants référents sont en cours ou viennent d'être réalisés.

Postes adaptés : 9 enseignants sont nommés sur des postes adaptés de courte durée (PACD), 13 sur des postes adaptés de longue durée (PALD).

Maitres formateurs : Le département compte 61 PEMF à la rentrée. 42 sont déchargés à 33%, 14 à 25% et 5 à 17%.

David PLANCHE

Représentant UNSA-Education au CTSD

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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 10:48
L’augmentation de 3,5% du point d’indice, annoncée par le gouvernement en juin, a été effective sur la paie de juillet dans la plupart des académies (retrouvez toutes les grilles de rémunération prenant en compte cette augmentation au 1er juillet 2022). Cette hausse n’a pas qu’un impact sur la rémunération brute. En effet, certaines indemnités ou compléments de traitement sont aussi revalorisés. De plus, des nouveautés sont également entrées en vigueur au 1er septembre 2022.
 
 
Augmentations liées au point d’indice
 
Au-delà du traitement indiciaire, cette revalorisation du point d’indice entraîne l’augmentation :
Attention, si l’augmentation a été prise en compte pour le traitement dès juillet, il est possible que ce ne soit pas encore le cas pour les indemnités.
N’hésitez pas à contacter le SE-Unsa.
 
La hausse de 3.5% du point d’indice est bien en-dessous des attentes des personnels et insuffisante par rapport à l’inflation.
Pour le SE-Unsa, une réelle revalorisation des rémunérations et des carrières dont dépend l’attractivité de la Fonction publique est nécessaire et indispensable.
 
 
Autres augmentations
 
D’autres augmentations sont prévues pour cette rentrée, dans la logique de la revalorisation de 10% des frais de déplacement, obtenue en janvier 2022.
 
L’indemnité de sujétions spéciales de remplacement (ISSR) est revalorisée avec effet rétroactif au 1er janvier 2022.
 
L’indemnité forfaitaire de formation augmente de 100 €, à compter du 1er janvier 2022 également.
 
Si ces augmentations étaient nécessaires, elles restent insuffisantes au regard de la flambée du coût du carburant. D’autre part, elles s’accompagnent de déceptions pour l’ISSR : son augmentation n’est pas réellement de 10% et elle se retrouve désindexée de la valeur du point d’indice.
Une bonne nouvelle cependant pour les contractuels : si le ministère n’a pas accédé immédiatement à notre demande de pouvoir leur verser, il s’est engagé à ouvrir rapidement des discussions sur ce sujet.
 
 
Nouveautés
 
Deux nouvelles indemnités sont créées au 1er septembre 2022 :
 
L’indemnité pour les stagiaires est censée compenser l’allongement d’une année d’étude liée à la réforme de la formation initiale. Mais elle ne parvient pas à effacer la perte d’une année de rémunération.
De plus, les agrégés et les PsyEN en sont exclus au prétexte qu’ils ne sont pas impactés par la réforme.
 
La création de l’ISF est une bonne nouvelle et correspond à une réelle attente des étudiants. Cependant, là aussi le montant est insuffisant dans bien des situations.
 
Pour le SE-Unsa, même mises bout à bout, toutes ces mesures ne suffiront ni à compenser les effets de la perte de pouvoir d’achat liée à l’inflation, ni à recréer les conditions de l’attractivité de nos métiers.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
7 septembre 2022 3 07 /09 /septembre /2022 08:05

Quand le "Savoir-nager" boit la tasse

 

L’annonce brutale de la fermeture d’une trentaine de piscines sur l’ensemble du territoire par la société Vert Marine, pour cause de factures énergétiques trop lourdes, suscite un vif émoi au sein de la Fédération française de natation (FFN), mais aussi dans le monde éducatif, directement concerné par une telle mesure.

Fixée par l’arrêté du 28 février 2022, l’attestation du « Savoir-nager » en sécurité (ASNS), en fin de cycle 3, constitue, selon le site Eduscol, « une étape incontournable dans le parcours de formation des élèves ». Initié par la précédente ministre des Sports, Roxana Maracineanu, le « Savoir-nager » de la maternelle au lycée, a trouvé sa place dans les programmes d’Education physique et sportive (EPS).

Déjà mise à mal par la crise Covid, qui a éloigné durablement les élèves des bassins, au point de constituer une génération de non-nageurs, l’acquisition de la compétence est désormais menacée par ces fermetures qui pourraient être suivies de beaucoup d’autres.

Le Gouvernement se doit de réagir afin que les conséquences du conflit ukrainien ne réduisent pas l’offre éducative.

Pour le SE-Unsa, nos élèves n’ont pas à payer de leur droit à l’éducation la facture énergétique dont une société ne parvient pas à s’acquitter.

 

 

Paris, le 6 Septembre 2022

Stéphane Crochet

Secrétaire général

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 16:45
Mouvement inter 2023

Je fais les bons choix avec le SE-Unsa !

 

Vous envisagez de participer aux opérations du Mouvement inter 2023 pour obtenir votre premier poste ou changer d’académie/de département à la rentrée prochaine ?

 
 
Les notes de service ministérielles définissant les règles et les modalités de participation au mouvement inter 2023 devraient paraître fin octobre/début novembre 2022.

Pas de panique, le SE-Unsa est là pour tout vous expliquer, vous conseiller et vous accompagner tout au long des démarches !

 
La mobilité géographique est un élément capital dans la carrière de chacun d’entre nous. Au SE-Unsa, nous le savons bien ! 
C’est pourquoi, nous proposons dès à présent notre écoute et notre expertise à tout collègue qui nécessite de participer au mouvement en raison de sa position actuelle (stagiaire), de son projet professionnel ou de sa situation personnelle.
 
 
L’accompagnement Mouvement inter du SE-Unsa, c’est :
  • des communications personnalisées pour ne manquer aucun élément de barème, n’oublier aucune pièce justificative, ne rater aucune échéance
  • des outils pour élaborer la meilleure stratégie et réussir chaque étape
  • un accueil individualisé dans votre nouveau territoire par nos équipes locales
  • une aide en cas de mouvement défavorable
 
Alors, dès aujourd’hui, demandez l’accompagnement Mouvement inter du SE-Unsa en complétant notre formulaire !
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
28 août 2022 7 28 /08 /août /2022 14:06

Une mesure positive à réussir

 

Le ministre vient d’annoncer un concours exceptionnel de titularisation à destination des enseignants contractuels au printemps 2023.
Pour le SE-Unsa, cette mesure positive doit être travaillée rapidement afin de bien atteindre son objectif : sécuriser et donner des perspectives à ces personnels qui, dans des conditions difficiles, rejoignent le service public d’éducation pour lui permettre de fonctionner.
 
En effet, de façon démultipliée en cette rentrée, l’Éducation nationale a recours à des personnels recrutés sur contrat. Le ministère porte une lourde responsabilité dans cette situation car, souvent les mêmes personnes auraient souhaité rejoindre les métiers de l’éducation dans des conditions statutaires sécurisées et une entrée progressive et préparée dans le métier.
La toute dernière réforme de la formation, illisible et achevant cinq années d’une politique de recrutement chaotique les en ont empêchés.
En déposant une alerte sociale dès la publication des résultats gravement déficitaires des concours 2022, le SE-Unsa a demandé cette mobilisation de l’institution pour recruter par tous les moyens possibles, y compris par contrat, tout en veillant immédiatement à se soucier de l’avenir économique et professionnel de celles et ceux qui viendraient permettre à l’École d’être au rendez-vous.
 
Le ministre a entendu la demande du SE-Unsa. Il faut maintenant travailler à la mise en œuvre de cette annonce pour que l’objectif soit bel et bien atteint. En effet, ces concours exceptionnels ne doivent ni être un miroir aux alouettes ni une mission impossible. Se préparer à des épreuves pour le printemps ne doit pas rendre l’année encore plus difficile pour des contractuels, nouveaux ou non, aux conditions d’emploi difficiles (postes partagés, changement au gré des besoins….) et aux missions professionnelles identique aux titulaires (enseignement, préparation, évaluation, suivi individualisé des élèves, accompagnement à l’orientation, travail d’équipe, coordination…)
 
Dès sa rencontre avec le ministre Pap Ndiaye, lundi 29 août, le SE-Unsa pointera les questions des publics éligibles (enseignants, CPE, PsyEN… ), d’ancienneté requise, de diplôme détenu, de reconnaissance de l’expérience, de format des épreuves, de conditions de stagiarisation (formation, affectation géographiques, quotité de service…), de valorisation du parcours déjà effectué.
 
Le SE-Unsa rappellera les écueils des derniers concours réservés (issus de le loi Sauvadet de 2012) qui n’avaient pas réussi à atteindre l’objectif de déprécarisation massive. Entendre le SE-Unsa lors du dernier quinquennat aurait souvent permis de prévenir les crises. L’entendre maintenant pourrait permettre de réussir à les guérir.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
25 août 2022 4 25 /08 /août /2022 19:44

Le président nourrit le flou et renforce les inquiétudes

 

Pour le SE-Unsa, l’expression du président devant les recteurs continue d’entretenir le flou, source d’inquiétudes légitimes, alors que le système éducatif a besoin d’être associé et rassuré pour commencer à être réparé.
 
Le président de la République a dressé un constat assez sombre de l’état de l’École avec des élèves « malheureux », des parents d’élèves « anxieux » ou encore des professeurs « désabusés » mais ne semble pas faire le lien avec la politique conduite durant son premier quinquennat. Bien qu’il répète vouloir une nouvelle méthode, il ne réussit pas à en changer. Il propose déjà un certain nombre de « solutions » personnelles, comme pour la voie professionnelle, sans tenir compte de la complexité des sujets à laquelle les personnels se heurtent tous les jours, notamment du fait de réformes toutes fraîches et mal conçues sous l’empressement politique. Il en va de même pour une nouvelle réforme de la formation initiale des enseignants alors que la dernière a connu sa première session de concours au printemps et a accéléré la crise aigüe du recrutement de cette rentrée.
 
Le président a aussi repris un certain nombre d’annonces déjà faites sans apporter de précisions.
 
Il a réaffirmé un salaire de 2000 € pour les débuts de carrière mais n’a toujours pas dit à qui cela s’adresse. Pour le SE-Unsa, il faut revaloriser les métiers de l’éducation dès l’année de stage. Cette revalorisation doit aussi s’adresser de façon importante à ceux qui sont déjà en fonction. Le président a redit sa volonté de rémunérer de nouvelles missions pour les volontaires. Le SE-Unsa souhaite qu’il commence par reconnaître l’ensemble des missions accumulées depuis de longues années comme le suivi individualisé des élèves notamment en situation de handicap, l’accompagnement à l’orientation, ou encore la conception et la conduite de projets pédagogiques, par exemple. Il doit aussi reconnaître la charge de travail devenue très lourde.
 
Il a rappelé sa volonté de soutenir les projets pédagogiques dans sa logique d’école du futur. Il a annoncé la création d’un fonds dédié de 500 millions d’euros. Le SE-Unsa rappelle à son tour que les projets d’école et d’établissement ont été lancés il y a plus de 30 ans, qu’ils se sont épuisés faute de moyens et qu’ils ont souffert de la normalisation pédagogique descendante depuis la rue de Grenelle ces 5 dernières années.
 
Pour le SE-Unsa, alors que le Service public d’éducation s’approche d’un point de rupture, il est urgent d’ouvrir sérieusement ces sujets importants, sans intentions cachées et ni idées préconçues et avec un calendrier permettant de construire avec les professionnels plutôt que de les soumettre à des effets d’annonce. Il faut aussi s’attaquer à d’autres défis comme la mixité sociale dans l’École ou l’impact de la pauvreté sur la scolarité des élèves. Ces sujets continuent d’être passés sous silence alors qu’ils sont déterminants.
 
Paris, le 25 août 2022
 
Stéphane Crochet
Secrétaire général
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
23 août 2022 2 23 /08 /août /2022 09:43

Les nouveautés de la rentrée 2022

 

Au cours de l’été, plusieurs aides spécifiques ont connu une augmentation.
Le SE-Unsa propose un petit tour d’horizon de ces aides revalorisées afin de mieux les identifier, les comprendre et ne pas passer à côté.
 
 
Famille
 
Plusieurs aides de la Caisse d’allocations familiales (Caf) en faveur des familles connaissent une augmentation de 4 % à compter du 1er juillet 2022. Il s’agit des allocations familiales, de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), de l’allocation de soutien familial et de l’allocation de rentrée scolaire.
 
Attention, cette dernière n’est pas à confondre avec l’allocation de rentrée, une prime de rentrée exceptionnelle de 100 € (majorée de 50 €/ enfant à charge) qui est versée automatiquement mi-septembre aux bénéficiaires des minimas sociaux (ex : prime d’activité, aides au logement) mais aussi aux étudiants boursiers.
 
Les étudiants boursiers, eux, bénéficient en plus à la rentrée d’une augmentation de leurs bourses de 4 % et du maintien du repas dans les Crous à 1 € pendant toute l’année universitaire 2022-2023.
 
 
Restauration
 
Au 1er septembre 2022, la prestation interministérielle sur la restauration évolue également : l’aide au repas pris dans un restaurant (inter)administratif passe de 1,28 à 1,39 € et surtout elle est ouverte à un plus grand nombre de personnels. Elle concerne désormais, tous ceux qui ont une rémunération au niveau de l’indice 534 contre 480 antérieurement.
 
Le SE-Unsa, à travers sa fédération l’Unsa Fonction publique, avait demandé ces évolutions et continue à revendiquer une dégressivité de cette prestation, une fois l’indice plafond dépassé.
 
 

Logement

 
À compter du 1er juillet 2022, les aides au logement versées par la Caf augmentent de 3,5 %.
 
D’autre part, le fournisseur de gaz et d’électricité Engie accordera, en novembre, une remise moyenne de 100 € à ses clients bénéficiaires du Chèque énergie.
 
 
Handicap
 
Depuis le 1er juillet 2022, les parents d’enfant en situation de handicap bénéficient d’une augmentation de 4 % de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapée (AEEH) versée par la Caf.
 
L’allocation d’adulte handicapé (AAH) connaît également une revalorisation de 4 % à compter du 1er juillet 2022. A noter que mi-septembre, les bénéficiaires de l’AAH percevront eux aussi la prime de rentrée exceptionnelle de 100€ (majorée de 50 €/ enfant à charge) (voir § Famille).
Enfin, l’AAH sera déconjugalisée au plus tard le 1er octobre 2023, c’est-à-dire que les revenus d’un conjoint ne seront plus pris en compte dans le calcul de l’AAH.
 
Du côté de l’action sociale en faveur des personnels, une augmentation de l’allocation des parents d’enfants handicapés (APEH) a été annoncée fin juillet mais pour l’instant les textes officiels ne sont pas parus et par conséquent l’augmentation n’est pas encore effective.
 
 
Solidarité
 
Au 1er juillet 2022, l’aide de retour à l’emploi (ARE) en cas de chômage a vu ses plafonds journaliers relevés et la prime d’activité a aussi été revalorisée de 4 %.
 
 
L’ensemble de ces mesures de revalorisation des aides spécifiques est évidemment une nouvelle fort positive car indispensable et attendue. Cependant le budget du quotidien en matière de logement, restauration, parentalité, handicap… qui pèse sur chaque foyer s’est tant accru ces dernières années qu’on peut d’avantage parler de mesures limitant une dégradation encore plus profonde des conditions de vie que d’une amélioration de ces dernières. Via sa fédération l’Unsa Fonction publique, le SE-Unsa continuera d’exiger une poursuite des mesures de revalorisation.
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15 juillet 2022 5 15 /07 /juillet /2022 17:40

Le ministère contraint de réexaminer la situation des lauréats lésés

 

Alerté par des lauréats du concours CRPE 2022, le SE-Unsa a mis au jour la modification faite en catimini par le ministère des règles d’affectation dans les départements.
Le Conseil d’État, saisi par le SE-Unsa a tranché dans le sens de l’intérêt des personnels lésés.
 
 
Le ministère s’affranchit des règles d’affectation départementales !
 
Le ministère avait donné instruction aux rectorats de s’affranchir de la législation qui prévoit que seuls les vœux et le rang de classement sont pris en compte pour affecter les lauréats de concours dans les départements de l’académie.
Ainsi, il leur a également indiqué de prendre en compte la quotité de service des lauréats (déterminée en fonction de leur parcours antérieur) afin de s’adapter aux berceaux de stages prédéfinis. Cette procédure n’est pas prévu par le statut des professeurs des écoles.
Des lauréats constatant qu’ils avaient été lésés avaient alerté le SE-Unsa. 
 
 
Le SE-Unsa saisit le Conseil d’État pour défendre les lauréats lésés
 
Après avoir demandé des explications au ministère et après l’avoir mis en garde de son intention de saisir le Conseil d’état en cas de maintien de son instruction, le SE-Unsa, pour défendre les intérêts des lauréats lésés par cette décision, a donc saisi le Conseil d’État le 5 juillet 2022.
 
 
Le Conseil d’État impose au ministère de revoir les situations des lauréat lésés
 
À l’issue d’une audience qui s’est tenue le mardi 12 juillet, le juge des référés, après avoir rappelé au ministère la nécessité de respecter la règlementation, a proposé une solution de compromis permettant de réétudier l’affectation dans les départements des candidats lésés. Il n’a pour autant pas enjoint le ministère à procéder au réexamen de l’ensemble des situations.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Le SE-Unsa a accepté la médiation proposée par le juge du Conseil d’État qui a imposé au ministère de s’engager à réviser les affectations dans les départements concernés, sans bousculer l’ensemble des affectations. 
 
La proposition du Conseil d’État qui permet de trouver une solution pour les lauréats lésés est un coup de semonce pour le ministère. Celui-ci ne peut donc plus s’affranchir de la règlementation. Il s’agit maintenant de s’assurer que les réexamens ne seront pas seulement formels mais chercheront bien à rétablir toutes les situations avérées.
 
Le SE-Unsa met à disposition des lauréats concernés un modèle de demande de révision d’affectation (à télécharger ci-dessous).
Envoyez une copie de votre demande au SE-Unsa : coordonnées à retrouver ici

 

Cette action démontre l’intérêt de la protection collective permise par la solidarité de la syndicalisation. Le SE-Unsa continuera à défendre l’intérêt des personnels et le respect de la règlementation.
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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 07:59

Le SE-Unsa saisit le Conseil d’État

 

Les académies ont affecté les lauréats du CRPE dans les départements en dehors du cadre statutaire et ce, sans en informer ni les lauréats ni les organisations syndicales. Malgré notre interpellation, le ministère ne souhaite pas contraindre les académies à modifier ces règles. Le SE-Unsa a saisi le Conseil d’État le mardi 5 juillet 2022 pour faire respecter la loi.
 
 
Le ministère s’affranchit des règles statutaires pour mettre en œuvre une réforme bancale
 
Le ministère a décidé de s’affranchir des règles statutaires d’affectation. Le SE-Unsa, attaché à la défense des droits des personnels, a saisi le conseil d’État pour faire annuler l’instruction illégale du ministère.
Avant la réforme de la formation initiale des professeurs des écoles, le calibrage du concours était déterminé en fonction des seuls besoins repérés en amont. Au sein des académies, chaque département identifiait les besoins en futurs stagiaires. Comme prévu par le statut du corps des professeurs des écoles, les lauréats de concours étaient ensuite affectés dans les départements en fonction de leurs rangs de classement au concours.
 
 
Un nouveau critère, aléatoire
 
Désormais, sur instructions du ministère, les académies ont fait entrer un nouveau critère : le cursus antérieur qui détermine la modalité de stage (mi-temps ou temps plein). En effet, la réforme induit une distinction entre, d’une part, les lauréats détenteurs d’un master en métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef) qui effectuent un service d’enseignement dans les écoles à temps plein et, d’autre part, les lauréats détenteurs de masters issus d’autres parcours universitaires qui effectuent un service d’enseignement dans les écoles à mi-temps.
Ainsi, alors que l’affectation dans un département est définitive, elle repose désormais sur un critère tout à fait aléatoire : un calibrage a priori de « berceaux de stage » temps plein ou mi-temps par les départements. Des berceaux qu’il faut alors remplir.
 
 
Faire respecter les règles établies
 
Le SE-Unsa a d’abord dénoncé auprès du ministère cette situation. Le ministère ayant refusé de revenir sur les instructions données aux académies, le SE-Unsa a décidé de saisir le Conseil d’État en référé pour faire respecter le droit des personnels.

 

 

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4 juillet 2022 1 04 /07 /juillet /2022 18:56

Pas de travail en plus, pas de travail pour rien

 

Des protocoles très lourds ont pu être proposés pendant la phase d’expérimentation du cadre d’évaluation (qui s’est tenue en 2021/2022).
Or, à partir de la rentrée 2022, c’est le cadre d’évaluation de l’école, tel qu’il a été défini en janvier 2022 par le Conseil d’évaluation de l’école, qui sera applicable.
Ce travail n’aura d’intérêt que s’il est mené dans de bonnes conditions et si les moyens permettant la concrétisation des projets émergent.
Le temps sur lequel doivent se tenir les différentes phases de l’évaluation doit également être précisé.
 
 
Ces évaluations sont-elles obligatoires ?
 
Oui, comme les évaluations des établissements du 2nd degré qui ont démarré il y a deux ans.
C’est l’article 40 de la loi n°2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance qui les instituent :
Le conseil d’évaluation de l’école […] est chargé d’évaluer en toute indépendance l’organisation et les résultats de l’enseignement scolaire. À ce titre […] il définit le cadre méthodologique et les outils des autoévaluations et des évaluations des établissements conduites par le ministère. […] Il s’assure de la fréquence régulière de ces évaluations d’établissements et définit les modalités de leur publicité […].
En revanche le temps sur lequel elle doit se dérouler n’est pour l’instant précisé dans aucun texte ou document national.
 
Pour le SE-Unsa il n’y pas d’ambiguïté : pour rendre une tâche supplémentaire obligatoire cela implique qu’elle soit inscrite dans les obligations réglementaires de service (ORS) des agents et/ou sur un temps banalisé.
D’autre part, les protocoles d’auto-évaluation doivent correspondre à l’annexe 1 du cadre d’évaluation et ne pas aller au-delà.
 
 
Du temps, du sens
 
En plus d’un temps dédié, le SE-Unsa demande une planification des évaluations des écoles, sur l’année, et la communication de la liste des écoles évaluées lors de l’année N dès le mois de juin de l’année N-1
 
La démarche d’évaluation des écoles doit avoir du sens pour les équipes et s’inscrire dans une démarche d’amélioration du Service public d’éducation. À cet effet, il convient de déterminer avec les parties prenantes (surtout l’équipe éducative et leurs représentants élus) les critères de cette évaluation.
 
D’autre part, dans un système scolaire inégalitaire, marqué par la dualité public-privé, à la mixité sociale défaillante, à l’offre d’enseignements différenciée et à la capacité d’action autonome des établissements très limitée, le SE-Unsa s’opposera à tout projet d’évaluation des établissements dont les résultats, rendus publics, alimenteraient le marché scolaire et creuseraient davantage les inégalités.
 
Enfin, l’évaluation des établissements doit également être totalement déconnectée de l’évaluation individuelle des personnels et des élèves et ne doit pas servir à établir une rémunération au mérite ou aux résultats. L’évaluation des établissements ne doit pas être un moyen d’établir un classement entre eux.
 
 
… Et ne pas avoir travaillé pour rien
 
Une évaluation qui respecte ses engagements est une évaluation qui aboutit à des actions concrètes : rédaction facilitée du nouveau projet d’école, besoins de formation exprimés par les équipes réellement pris en compte, indicateurs au service des équipes dans le cadre des discussions avec les collectivités concernant des demandes de dotations, de matériel, des sorties scolaires…
 
 
Pour plus d’informations
 
Lire ou relire tous nos articles sur l’évaluation des écoles et des établissements
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