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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

25 juin 2020 4 25 /06 /juin /2020 13:26

Mesures d'ajustement de carte scolaire pour la rentrée 2020

 

Propos introductif de la DASEN :

- Carte scolaire : En juin c’est le moment où le nombre d’élèves prévus à la rentrée est le plus élevé. Il y a 1000 élèves de plus que le constat, soit 2500 élèves de plus que la prévision. L’incertitude concernant le nombre réel d’élèves présents à la rentrée est plus forte que les années passées en raison des conséquences de la crise sanitaire (projets professionnels en suspens, livraison de logements retardée, ...).

Il faut pour autant maintenir les moyens de remplacement (ils ne doivent pas servir de variable d’ajustement).

- Reprise du 22 juin : 92 % des élèves sont revenus à l’école, les écoles ont retrouvé une vie presque « normale » même si le protocole est contraignant. Il était important que les élèves retrouvent leurs enseignants. 6 % des enseignants (personnels fragiles) ne sont pas revenus en présentiel.

Globalement les IEN ont fait un gros travail sur le terrain et ont beaucoup travaillé avec les collectivités. Sur 2 circonscriptions les inspecteurs étaient en distanciel (personnels fragiles) et ça s’est ressenti au niveau du terrain.

Vous trouverez ci-dessous l'ensemble des mesures prises lors du Groupe de Travail qui 'est réuni ce matin en visioconférence.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Carte scolaire
17 juin 2020 3 17 /06 /juin /2020 16:52

Faire et défaire ... c'est toujours épuiser

 

Les annonces du Président de la République sur le retour en classe des élèves et la réaffirmation de l’obligation scolaire ont sonné comme une bonne nouvelle pour clore une année scolaire interrompue brutalement le 13 mars. 
 
C’était compter sans le nouveau protocole avec des allègements, certes, mais aussi des contraintes qui pèsent toujours, comme le « mètre de distance latéral » à l’élémentaire et au collège et le non brassage des groupes. Non seulement c’est un décalage sur le fond entre le retour de tous annoncé et des règles qui ne le permettront pas partout, mais c’est aussi un décalage dans le temps avec la publication du protocole mercredi seulement, et encore sous réserve d’éventuelles modifications après une relecture par la Haut Conseil de la Santé Publique.
 
Dès dimanche soir, le SE-Unsa avait alerté sur un possible écart entre les annonces grand-public et les instructions officielles internes qui suivraient, quand elles suivraient. 
 
Le SE-Unsa dénonce cette mise en porte-à-faux des acteurs de terrain et alerte l’opinion publique. 
 
Cette dernière étape fait craquer de nombreux personnels du service public d’éducation qui connaît sa troisième réorganisation depuis le 11 mai dans des délais intenables.
 
Elle intervient par ailleurs dans un contexte où une petite musique de « profbashing » s’est installée sur l’air de « c’est de leur faute si les enfants ne reviennent pas à l’école ». Cette petite musique ferait presque oublier les conditions de la première reprise « partielle et progressive » avec un protocole très strict et des objectifs pas toujours compatibles entre eux : maintien de la continuité pédagogique, accueil des enfants de personnels prioritaires, ciblage de niveaux de classe ou d’élèves plus fragiles, volontariat des familles.
 
Lundi 22 juin, l’École Publique et ses personnels, fiers du travail déjà accompli, seront cependant à nouveau au rendez-vous pour leurs élèves.
 
 
Paris, le 17 juin 2020
Stéphane Crochet
Secrétaire général
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
16 juin 2020 2 16 /06 /juin /2020 14:32

De premières avancées

 

Après avoir obtenu le maintien du calendrier des titularisations et agi contre la programmation annoncée des épreuves orales des concours internes au début de l’année scolaire 2020, le SE-Unsa vient d’obtenir une nouvelle avancée.
 
En effet, le ministère a enfin octroyé une rallonge de 625 postes au CRPE soit 11415 postes au total sur l’arrêté du 12 juin pour 10790 postes dans l’arrêté du 11 mars dernier. Cette « rallonge » est une première déclinaison de l’annonce en mars d’une dotation supplémentaire de 1248 postes. 
 
Le SE-Unsa accueille positivement ces postes supplémentaires offerts au concours car c’est une demande qu’il porte et défend depuis maintenant plusieurs mois. 
 
Le travail n’est cependant pas terminé. Il manque encore des recrutements. Le SE-Unsa reste en effet mobilisé pour demander que cette rallonge soit abondée dans le 1er degré et que le 2d degré connaisse lui aussi une augmentation substantielle du contingent attendu de lauréats aux concours. Le SE-Unsa poursuivra cet objectif, y compris après la publication des résultats pour obtenir un recrutement sur les listes complémentaires. 
 
Après le moment que nous venons de connaître, l’Éducation nationale a besoin de plus d’enseignants, de PsyEN et de CPE titulaires pour affronter les défis que la crise sanitaire du Covid-19 a imposés. Les réponses attendues de nos gouvernants ne doivent pas aller dans le sens de la précarisation de l’emploi mais bien dans celui de la pérennisation des emplois et de la sécurisation des personnels.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Stagiaires et débuts de carrière
15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 14:39

Le SE-Unsa défend les Conseillers Pédagogiques

 

Après la lettre ouverte au ministre, le SE-Unsa publie avec l’ANCP et AF, le SNUIPP-FSU et le SGEN-CFDT, une tribune commune qui porte sur les inquiétudes partagées et les revendications pour les conseillers pédagogiques.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 19:55

Séance du 11/06/20

 

Situation du retour à l’école et au collège

Mme FIS : 45 % des élèves ont repris le chemin de l’école, 20 à 25 % dans les circonscriptions plus défavorisées et 60 % sur les autres territoires. Selon les territoires les demandes des familles et les ressources enseignantes sont variables.

Alors que la position des familles était positive à l’égard des écoles, elle s’avère plus nuancée depuis le déconfinement.

Les collèges ont rouvert depuis le 4 juin, 20 % des élèves sont accueillis, les chiffres sont à peu près identiques en lycées professionnels.

 

Les organisations syndicales font remonter différentes difficultés et des questions :

- déplacements en transports en commun pour les collégiens et lycéens

- élèves du second degré en rupture numérique fortement incités à reprendre par les équipes enseignantes, alors que les directives nationales laissent le choix aux familles

- la complexification des relations entre directeurs d’écoles et chefs d’établissements avec les familles, dues à l’impossibilité d’accueillir tous les élèves ou les élèves à plein temps

- partage des installations sportives entre les enseignants et les intervenants 2S2C

- protocole parfois très précis, parfois laissant place à interprétation

- si le nombre d’élèves venait à augmenter, difficultés pour les services de nettoyage d’assurer l’entretien imposé par le protocole

- intrusion de personnes extérieures lors de classes virtuelles et capacité limitée de l’outil du CNED

- La situation particulière du collège Evariste Gallois à Nanterre.

- Qu’en est-il des ASA ? Un certificat médical et une attestation seront-ils toujours suffisants ?

- protocole particulier pour les examens ?

- Situation de l’école Michelis à Neuilly : école en travaux, avec maternelle installée dans un pré-fabriqué, sans locaux de stockage des produits ménagers avant le confinement. Le déménagement était prévu en mars.

- Les directeurs du Plessis Robinson ont fait remonter une extrême fatigue : relations compliquées avec les familles, avec la mairie. C’est le cas dans la majorité des circonscriptions, les directeurs sont à saturation.

 

Mme FIS :

- L’insistance des équipes à faire revenir les élèves est dans l’intérêt de ceux-ci. Dans les lycées professionnels, l’absence des lycéens est souvent plus fréquente.

- La nécessité des faire évoluer les outils a été mise en évidence par la crise sanitaire, ils seront amenés à évoluer et à améliorer leurs protections.

- Le collège Évariste Gallois de Nanterre : Le 9 juin, une visite des conseillers de prévention sur le site a eu lieu. Un suivi particulier aura lieu. Mme CARDOSO, la psychologue, avait déjà commencé à travailler avec les équipes avant le confinement et à continuer en distanciel pendant le confinement. Des difficultés existaient avant la crise sanitaire au sein de l’établissement dont les personnels continueront à avoir un accompagnement.

- Pour les partages de locaux sportifs, il est préconisé que les activités 2S2C soient plutôt menées dans des locaux périscolaires et non scolaires.

- Les établissements ne peuvent rouvrir que si le nettoyage des locaux et les conditions sanitaires sont respectés. 50 % des personnels d’entretien en EPLE sont disponibles, des recrutements supplémentaires ont été réalisés pour permettre l’accueil des élèves.

- Dimanche le président de la république doit s’exprimer, nous aurons peut-être des éléments nouveaux et un allègement du protocole sera peut-être envisagé ;

- Actuellement, les enseignants assurent souvent double travail, distanciel et présentiel, les parents attendent la même qualité que pendant le confinement, difficilement possible avec le cumul.

- les ASA restent toujours aux mêmes conditions.

- Pour les examens, il n’y a pas de protocole particulier à ce jour.

- L’école Michelis de Neuilly est une situation suivie, compliquée du fait du travail en distanciel de l’IEN. C’est le problème des travaux alors que l’école est occupée.

- Les directeurs sont les premiers à être sollicités et de toutes parts. Dans certaines écoles, il a été possible de leur donner des décharges supplémentaires. C’est un point de tension, il y a un vrai souci sur les directions d’école. Leur fonction a évolué mais pas l’aménagement de leur travail. Il est nécessaire de faire évoluer ces postes du fait de leurs nouvelles missions.

 

Informations relatives à la DSDEN :

Un portail pour les prises de rendez-vous est en cours de réalisation, afin d’éviter les files d’attente. Du matériel est fourni pour la protection des personnels : masques, visières, gel.

 

Le calendrier de rentrée 1er et 2nd degré a pris du retard. Il est à l’étude la possibilité que certains agents de la DSDEN travaillent au mois d’août pour préparer la rentrée, éventuellement en télétravail, des contractuels seront recrutés pour leur prêter main forte. Les congés ne seront pas remis en question.

 

Anne GAU-SEGONZAC

Représentante UNSA-Education 92 au CHS-CT

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 08:11

Congé de formation, accès à la liste d'aptitude des PE

 

Point sur la situation dans le Département

  • Dans le 1er degré ce sont 45 % des élèves qui ont repris l'école. Il y a cependant des variations selon les territoires et les circonscriptions.
  • La DASEN ajoute que les directeurs ont été à la hauteur de l'enjeu, de la tâche et de ce qui était attendu d'eux. Ils ont été sous pression durant toute cette période de confinement et le sont encore sur cette période de déconfinement.
  • En ce qui concerne les 2C2S, la DSDEN a déjà signé 8 conventions et va en signer une 9ème. Les projets s’inscrivent dans le cadre des PEDT.

À l'ordre du jour de cette CAPD, 2 points : les demandes de congés formation ainsi que la liste d'aptitude des professeurs des écoles.

  • En ce qui concerne la liste d'aptitude des PE toutes les demandes ont été satisfaites. Il reste après cette CAPD, 45 instituteurs sur le département (37 femmes et 8 hommes).
  • Jours de grève : s'il y a une erreur sur les jours de grève, il faut que le collègue se rapproche de la circonscription afin que cette dernière fasse remonter un justificatif ou rectificatif à la DSDEN.
  • Pour les demandes de congés de formation, ce sont 27 collègues qui ont obtenu satisfaction (10 prolongations et 17 premières demandes).

Si vous souhaitez connaître un résultat vous concernant cliquez ici

 

Pascal ROSAMONT

Elu SE-Unsa 92 à la CAPD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans CAPD
11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 13:48

Déclaration intersyndicale

 

Certains médias sont actuellement lancés dans une campagne de dénigrement des professeurs, de leur supposé manque de travail durant le confinement, de leur supposée réticence à reprendre le chemin des écoles et des établissements.
 
Les organisations membres du CSE s’indignent de ces discours mal informés, stigmatisant l’ensemble d’une profession. Le service public d’éducation a tenu pendant cette période difficile de part l’investissement des personnels, en dépit des nombreuses difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Les facteurs limitant la reprise sont avant tout d’ordre médical et matériel, liés à l’application des consignes et du protocole sanitaires.
 
Les organisations du CSE demandent au ministre de s’exprimer publiquement pour dénoncer cette campagne calomnieuse et soutenir les personnels de son ministère.
 
Déclaration commune au Conseil supérieur de l’éducation du 11 juin 2020
Snes-FSU, Snuipp-FSU, Snuep-FSU, Snep-FSU, FSU, SE-Unsa, Snalc, Sgen-CFDT, FEP-CFDT, Sud éducation, CGT educ’action, SNFOLC
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
10 juin 2020 3 10 /06 /juin /2020 08:25

Un espace à investir pour obtenir des avancées

 

Alors que l’agenda social sur la direction d’école est au point mort depuis plusieurs mois, une proposition de loi « créant la fonction de directeur d’école » a été déposée à l’Assemblée nationale. Elle y sera examinée à partir du 22 juin. Pour le SE-Unsa, cette proposition de loi peut permettre d’enfin avancer si des modifications importantes sont apportées au texte initial.
Le SE-Unsa est mobilisé pour faire modifier ce projet.
 
L’agenda social sur la direction d’école, relancé en novembre dernier, n’a pas dépassé le stade de la réouverture.
 
Alors que les directrices et directeurs ont encore montré leur rôle essentiel pendant la crise sanitaire mais aussi que tout repose sur un engagement qui dépasse les limites de l’humainement supportable, un processus législatif vient de s’ouvrir sur ce sujet. Une proposition de loi « créant la fonction de directeur d’école », déposée le 12 mai 2020 et dont la rapporteure est Cécile Rilhac, sera examinée le 17 juin par la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation. Elle sera ensuite examinée en séance publique de l’Assemblée nationale le 22 juin. Le Sénat de son côté vient également de produire un rapport sur la direction d’école.
 
Le SE-Unsa regrette que le dossier de la direction d’école se traite au parlement plutôt que dans le cadre d’un dialogue social avec le ministère qui n’a jamais réussi à dire quelle est la réalité de sa détermination à agir. Pour le SE-Unsa, il faut se saisir de l’opportunité d’avancer et faire entendre les demandes urgentes des directrices et directeurs d’école pour pouvoir assumer une mission à laquelle ils tiennent mais qui les amène trop souvent au-delà des limites du supportable. La proposition de loi, dans sa première version, comporte des perspectives d’améliorations très attendues et plusieurs points essentiels à faire évoluer.
 
De réelles perspectives d’amélioration 
  • hausse conséquente des décharges à partir de 8 classes (à temps plein à partir de 10) avec exonération des APC, ce qui constitue une réponse à la surcharge de travail ;
  • prise en compte des dispositifs spécifiques comme les Ulis et les UPE2A dans le calcul de la décharge avec possibilité d’octroyer un temps de décharge à un adjoint (sur la base du volontariat) pour la gestion de ces dispositifs ;
  • création d’un référent départemental direction d’école ;
  • reconnaissance en matière de rémunérations et d’avancement de carrière ;
  • formation spécifique et évaluation de la fonction reconnaissant une mission pleine et entière ;
  • capacité à faire appliquer pleinement des décisions prises par le conseil d’école. Cela nécessite de revoir les compétences décisionnelles du conseil d’école, qui actuellement ne vote que le règlement intérieur.
  • possibilité de cumuler, sur la base du volontariat, la mission de direction avec la responsabilité de l’organisation du temps périscolaire. Cette proposition a du sens sur le plan éducatif car elle permet d’avoir une vision globale sur l’organisation des différents temps de l’enfant. Elle risque cependant de se heurter au principe de réalité et au manque de temps des directeurs.
Des manques à combler et des dispositions à revoir
  • absence de mesures pour les décharges des directeurs de 1 à 4 classes et manque de précisions pour celles des directeurs de 5 à 7 classes ;
  • possibilité d’un soutien par des emplois de secrétariat relevant d’une volonté locale alors que tous les directeurs en ont besoin ;
  • absence de stabilité sur le financement de ces mesures car il ne serait pas assuré grâce au budget de l’Éducation nationale, mais par une taxe supplémentaire sur le tabac, par définition non pérenne ;
  • suppression pure et simple des élections des représentants des parents d’élèves en cas de liste unique illustrant une bien étrange conception de la démocratie. Pour alléger la tâche des directeurs, ces élections pourraient être organisées par le biais d’un vote électronique.
Focus sur la fausse-bonne idée de l’emploi fonctionnel 
 
La proposition de loi veut créer une nouvelle fonction de directeur tout en contournant l’écueil du statut et en évacuant la dimension hiérarchique, ce qui est positif. Toutefois, l’emploi fonctionnel n’est pas la bonne formule. Ce type d’emplois existe déjà dans la Fonction publique pour des postes à haute responsabilité.
Les nominations sur ces emplois sont faites à la discrétion de l’autorité hiérarchique (IA-Dasen) avec obligation de mobilité après une durée déterminée, renouvelable une fois. Par ailleurs, ces emplois sont révocables sur décision unilatérale de cette autorité. Cet élément n’est pas envisageable, tant du point des personnels que du point de vue de la stabilité des équipes, qui est un facteur d’amélioration du climat scolaire.
 
Un processus législatif s’ouvre désormais pour cette proposition de loi.
Le SE-Unsa est déterminé pour avancer sur le dossier de la direction d’école et obtenir les évolutions nécessaires du texte et des améliorations concrètes très attendues par les directrices et directeurs. 
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 14:34

Le SE-Unsa écrit au ministre de l’Éducation Nationale

 

Pour le SE-Unsa, la rentrée scolaire ne peut pas se préparer comme se sont déroulés les différents temps de la gestion de la crise sanitaire depuis le mois de mars.


Le SE-Unsa veut que les leçons de la fermeture et de la réouverture des écoles et des établissements soient tirées pour mieux se préparer aux différents scénarios sanitaires et protéger les élèves et les personnels des soubressauts des décisions de dernière minute.
Continuité pédagogique, décrochage, protocoles sanitaires, équipements informatiques, protection des personnels : sur tous ces enjeux, le SE-Unsa est force de propositions. La rentrée scolaire qui s’annonce ne sera pas une rentrée comme les autres. Elle ne peut pas non plus être source d’anxiété pour les élèves et les personnels après la crise que nous avons vécue.

 

Le SE-Unsa se tourne vers le ministère pour réclamer une rentrée préparée et concertée.

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 10:28

Pas plus vite que la musique

 

Les annonces du gouvernement relatives à la phase 2 du déconfinement, présentées par le Premier ministre le 28 mai, ont été complétées pour les écoles et établissements par le ministre de l’Éducation nationale pour une mise en œuvre à partir du 2 juin.
 
Les annonces à retenir pour l’école sont les suivantes :
  • La France est désormais divisée en 2 zones, une zone verte et une zone orange (Île-de-France, Guyane et Mayotte), mais toutes les écoles devront rouvrir, quelle que soit leur zone.
  • Le protocole sanitaire reste en vigueur sans modification.
  • Toutes les familles qui le souhaitent doivent pouvoir scolariser leur enfant, au moins sur une partie de la semaine.
  • Concernant les élèves en situation de handicap, le gouvernement a l’objectif que 100 % des Ulis soient ouvertes (mais le ministre n’a fait référence qu’aux Ulis, pas aux élèves en situation de handicap eux-mêmes, qu’ils relèvent d’Ulis ou non).
La réouverture des écoles se poursuit avec un élargissement du nombre d’élèves accueillis, mais dans le respect du protocole sanitaire qui demeure inchangé, tout comme les conditions d’accueil. Si le ministre a indiqué que 100% des écoles doivent être ouvertes, les dispositions prises par les équipes doivent permettre d’accueillir tous les élèves au cours de la semaine et non sur son ensemble. Il n’est pas question d’accueillir tous les élèves en même temps si cela n’est pas possible.
 
Pour les élèves décrocheurs, le ministre réaffirme la priorité sociale de leur retour à l’école. Mais une nouvelle fois, il laisse aux seuls enseignants (en omettant tous les autres personnels concernés) la responsabilité de les ramener vers l’école sans dire comment.
 
Le ministre s’est encore une fois montré très ambitieux sur le déploiement du dispositif 2S2C (sport, santé, culture, civisme), dispositif d’accueil organisé sur le temps scolaire en partenariat avec les collectivités territoriales. On peut voir dans ce discours volontariste un moyen de mettre la pression sur les collectivités qui, elles, ne se précipitent pas.
La question des enseignants qui font le choix de ne pas remettre leur enfant à l’école reste en suspens. Ces personnels, jusqu’à présent, sont considérés au même titre que ceux qui n’ont pas de solution de garde. Le SE-Unsa est intervenu pour demander que les dispositions actuelles perdurent.
 
L’avis du SE-Unsa
Pour le SE-Unsa, même si le nombre d’élèves accueillis a vocation à augmenter à partir du 2 juin (Jean-Michel Blanquer a parlé « d’accélérer la reprise de l’école »), ces annonces ne doivent pas impliquer un bouleversement précipité dans les organisations déjà pensées par les équipes. Les principes de souplesse, de progressivité et de scolarité partielle (nombre d’élèves et temps de présence en classe) répétés par le ministre doivent continuer à guider les équipes dans les choix d’organisation.
Le SE-Unsa continue à accompagner les équipes des écoles pour refuser les mesures précipitées, si des recteurs, Dasen ou IEN demandaient des changements pour la semaine prochaine suite à ces annonces. Si c’est le cas, contactez votre section locale du SE-Unsa.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92