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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 18:30

Ineats/Exeats, recours suite à un refus de temps partiel

 

Ineats

26 demandes sont parvenues aux services de la DSDEN, dont une grande majorité de l'Académie de Créteil. La DASEN a indiqué qu'elle donnait un avis favorable à toutes les demandes à conditions que les personnels concernés soient en position de prendre un poste à la rentrée prochaine.

 

Exeats

246 demandes ont été formulées. La DASEN a fait le choix d'accorder un exeat :

- pour 2 avis sociaux prioritaires

- pour 2 avis médicaux prioritaires

- pour 2 rapprochement de conjoint de militaire

- pour les 10 plus gros barèmes (de 671 à 794 points)

Au total, ce sont donc 16 exeats qui sont accordés. Au cas où les personnels concernés n'auraient pas leur ineat, les collègues suivants sur la liste obtiendraient leur exeat. La date limite de "validité" des exeats est fixée au 31 août.

 

Recours pour refus de temps partiel

A ce jour, 13 recours ont été déposés. 2 ont finalement obtenu satisfaction, 10 ont vu leur refus confirmé, 1 dossier est en attente d'avis du médecin de prévention.

 

Infos diverses :

- Hors-classe : les avis des IEN devraient être prochainement visibles sur i-prof. La CAPD aura lieu le jeudi 4 juillet. Pour la classe exceptionnelle, les opérations ont pris du retard (saisie des avis des IEN).

- Le Groupe de Travail pour les affectations à titre provisoire aura lieu le jeudi 11 juillet

David PLANCHE

Elu SE-Unsa 92 à la CAPD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans CAPD
4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 15:26

Départs en stage MIN ASH

 

Cette année, l’offre a été centrée sur les formations dans l’académie. 
Au vu du nombre de départs possibles la priorité a été donnée aux enseignants sortants CAPPEI. 
Tous les ans, ce sont 25 collègues qui sont proposés au départ en stage MIN ASH. 
Cette année 28 collègues sont proposés à ces départs. La remontée de ces propositions se fait vers le rectorat qui remontra le tout au ministère. 
18 modules ont été proposés dont 9 pour les CAPPEI. 
 
Pascal ROSAMONT
Elu SE-Unsa 92 à la CAPD
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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 15:02

Résultat inacceptable !

 

Après des résultats toujours décevants aux permutations informatisées de mars 2019, le ministère s’était engagé à examiner les situations les plus préoccupantes de collègues.
 

Cette année, encore une fois sans discussion avec les organisations syndicales, le ministère a décidé de donner une priorité uniquement à 6 collègues qui pourront obtenir satisfaction sous réserve de faire la demande d’exeat-ineat. La raison invoquée est que ces mutations supplémentaires auraient un impact fort sur les équilibres académiques et départementaux.

Pour le SE-Unsa, c’est un très mauvais signe qu’envoie le ministère à ses personnels, dans un contexte général de mobilité très bas depuis plusieurs années.
Un signal très éloigné d’une GRH qui se voudrait de proximité par ailleurs.
Pour le SE-Unsa, c’est inacceptable : des collègues se retrouvent dans des situations très préoccupantes sans espoir d’une quelconque amélioration.

Le SE-Unsa a demandé à être reçu pour avoir les explications et la présentation des simulations ayant conduit à cette décision et porter sa demande d’un véritable mouvement complémentaire impulsé par le ministère.

NB : aucun collègue de notre département ne fait partie de la liste des 6 concernés

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 16:13

Des ajouts du Sénat inacceptables

 

La version du projet de loi pour une École de la confiance adoptée ce jour par le Sénat présente des dispositions inacceptables en particulier pour les enseignants. Pour le SE-Unsa, les prochaines étapes du travail parlementaire doivent impérativement revenir sur ces dispositions.   
 
 
Le Sénat a supprimé le projet d’établissement public des savoirs fondamentaux avec l’aval du ministre qui a pris acte de la mobilisation de la communauté éducative contre un projet tellement mal ficelé et opaque qu’il a nourri toutes les craintes. Le SE-Unsa, qui a largement  contribué à la mobilisation, se félicite de cette suppression. Elle doit être définitive.
 
Cependant, cette victoire des personnels, des parents et des élus sur ce sujet ne doit pas cacher que la majorité sénatoriale a aggravé le projet de loi sur d’autres points, en s’attaquant à plusieurs règles statutaires qui régissent l’exercice du métier d’enseignant. Ainsi, les sénateurs, pourtant prompts à dénoncer le manque de concertation du gouvernement quand il s’agit des collectivités, ont jugé que le dialogue social avec les représentants des personnels était là superflu.
Les sénateurs ont ajouté :
  • l’instauration d’un rapport d’autorité entre le directeur d’école et les professeurs des écoles adjoints et sa participation à leur évaluation ;
  • le caractère obligatoire de la formation continue en dehors du service d’enseignement ;
  • la possibilité de déroger aux obligations réglementaires de service dans le cadre des expérimentations ;
  • la possibilité de déroger aux règles statutaires pour affecter des enseignants dans des zones peu attractives ;
  • l’attribution au chef d’établissement d’un droit de regard sur le recrutement des personnels d’enseignement et d’éducation de son établissement.
Pour le SE-Unsa, ces dispositions constituent de véritables lignes rouges à ne pas franchir. Le SE-Unsa demande aux parlementaires qui participeront à la Commission mixte paritaire parlementaire de supprimer ces dispositions.

 

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 21:16

Priorités au mouvement intradépartemental

 

Le calendrier du mouvement risque d'être changé de nouveau en raison de certains retards à différents niveaux. Nous vous tiendrons informés des nouvelles dates si ces dernières changent.
L'ordre du jour de cette CAPD était les priorités au mouvement. Ce fut une longues commission durant laquelle toutes les différentes demandes ont été étudiées et les 7 types de priorités présentes au mouvement ont été balayés :
- Priorité 1 et 4 pour les collègues touchés par une mesure de carte scolaire.
- Priorité 2 pour des situations de handicap.
- Priorité 3 pour les retours de CLD.
- Priorité 5 pour les rectifications d’erreur.
- Priorité 6 pour les retours de détachement, de disponibilité ou de congé parental.
- Priorité 7 pour les priorités exceptionnelles.
En effet, les collègues ayant participé au mouvement n'ont aujourd'hui toujours pas reçu leur accusé de réception. Ceci devrait être fait durant cette semaine. Pensez à bien le vérifier et à faire des réclamations si nécessaire.
Les ZIL n'ayant fait qu'un seul vœu seront recontactés par les services de la DSDEN. De même certains collègues ZIL n'ont pas fait de vœu TRS. Leur priorité n'a donc pas pu être prise en compte. Ils recevront un mail sur leur boîte mail professionnelle afin qu'il puissent faire ce vœu TRS s'ils le désirent et ainsi voir leur priorité déclenchée.
Enfin, afin que tous les collègues soient traités de la même manière ceux qui ont fait 2 vœux larges verront leur 2ème vœu supprimé. Ne soyez donc pas étonné si sur votre accusé de réception, n'apparaît qu'un seul vœu large. C'est dans un souci d'équité que le DSDEN à pris cette décision.
Pascal ROSAMONT
Elu SE-Unsa 92 en CAPD
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans CAPD
8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 16:51

Quel bilan après le passage en commission au Sénat ?

 

A la sortie des travaux de la commission du Sénat, de nombreuses modifications ont été apportées à la loi Blanquer, certaines judicieuses, d’autres tout à fait inquiétantes en particulier pour les personnels. Le projet de loi doit encore parcourir plusieurs étapes et rien n’est définitivement joué. La vigilance et les interventions restent plus que jamais nécessaires. Ensemble nous devons montrer notre mobilisation et réussir la grève du 9 mai.
 
 
Des amendements loin d'être définitivement adoptés
 
La Loi pour une École de la confiance a franchi une nouvelle étape la semaine dernière avec l'adoption par la commission du Sénat d'un nombre important d'amendements au projet transmis par l'Assemblée en février. Certains médias, réseaux sociaux et parfois certaines organisations syndicales ont présenté comme des acquis définitifs les amendements adoptés alors que ceux-ci ne connaîtront pour la plupart qu'une très courte vie. En effet, avant d'être inscrits définitivement dans la loi, ils devront encore passer par le vote plénier du Sénat, la commission mixte paritaire (CMP) et si le Sénat et l'Assemblée ne parviennent pas à un accord de rédaction, le retour en seconde lecture à l'Assemblée nationale.
 
 
Le sujet des établissements publics des savoirs fondamentaux à surveiller
 
Les membres de la commission du Sénat sont revenus sur de nombreuses dispositions ajoutées par les députés, les jugeant souvent inutiles ou ne relevant pas du niveau de la loi. Ils ont aussi renforcé les articles sur l’école inclusive et ont cherché à mieux encadrer les PIAL et le recours aux aides mutualisées. Ils ont également tenté d’assurer davantage d’indépendance au futur Conseil d’évaluation de l’École. Surtout, ils ont supprimé l’article créant les EPLESF, le jugeant trop flou et constituant une menace pour le tissu scolaire dans les territoires ruraux. Le rapporteur de la commission a cependant indiqué qu’une nouvelle rédaction présentant de meilleures garanties quant à la prise en compte des avis de toutes les parties concernées pourrait être proposée en séance plénière la semaine prochaine. Le sujet est à suivre comme le lait sur le feu.
 
 
Des amendements sur la gestion des ressources humaines inacceptables
 
Les choses se gâtent sérieusement quand la commission s’avise d’amender le projet de loi dans le domaine de la gestion des ressources humaines. Ainsi, sans aller jusqu’à créer un statut pour le directeur d’école, la commission voudrait en faire un évaluateur des professeurs des écoles qui seraient placés sous son autorité. Dans le second degré, le chef d’établissement donnerait son avis sur le recrutement des personnels. Les expérimentations ne se feraient plus « dans le respect des obligations de service des personnels ». Quant à la formation continue, elle deviendrait obligatoire pour les enseignants mais prioritairement en dehors des obligations d’enseignement. Le SE-Unsa combat ces dispositions inacceptables.
 
La loi Blanquer à l’issue de l’examen par la commission du sénat va dans le même sens que la loi Fonction publique qui modifiera en profondeur nos statuts et le service public. Le SE-Unsa appelle tous les personnels de l’Éducation nationale à se mobiliser et à faire grève le 9 mai pour défendre notre vision du service public et de nos métiers.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 20:36

Le SE-Unsa écrit au ministre

 

Étendre le dédoublement aux classes de grande section, limiter les effectifs à 24… les annonces du président de la République le 25 avril nécessitent la création de 9 000 à 11 000 classes jusqu’à la fin du quinquennat. Le SE-Unsa a écrit au ministre pour que l’Éducation nationale ait les moyens de rendre concrètes ces annonces (voir pièce jointe ci-dessous).
 
Pour le SE-Unsa, le ministère doit donner des garanties pour que ces décisions se réalisent en sortant de la logique de redéploiement. Pour les classes dédoublées, il faut des enseignants supplémentaires pour éviter que les autres classes d’une même école ne se retrouvent avec des effectifs surchargés.
 
Pour répondre à ces besoins, il ne s’agit pas de recourir à des contrats sur des emplois pérennes mais de recruter des professeurs des écoles.
 
Pour le SE-Unsa, concrétiser les annonces présidentielles nécessite :
 
  • l’annonce d’un plan pluri-annuel de recrutements de professeurs des écoles par concours ;
  • la constitution et le recours aux listes complémentaires par les académies dès cette année.
 
C’est ce que le SE-Unsa a formulé au ministre par courrier.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 07:59

Pas d'hésitation : tous en grève !

 

Dans le cadre de la procédure d’alerte sociale, obligatoire avant tout dépôt de grève pour les enseignants exerçant en écoles, le SE-Unsa a été reçu par le directeur des ressources humaines du ministère jeudi 25 avril. Nous avons rappelé et explicité notre opposition à l’évolution des instances de défense des personnels notamment quant à la mobilité et aux promotions, et abordé la problématique du recours aux contrats.
 
L’essentiel des échanges a tourné autour de l’évolution des instances, le ministère affirmant qu’il n’était pas dans une massification du recours aux contrats. Le ministère a réaffirmé son obligation d’appliquer les termes de la loi Fonction publique impliquant sur les mutations, une impossibilité de transmettre les données de vérification (barème, vœux) de façon massive aux représentants des personnels.
 
Le SE-Unsa a dénoncé l’atteinte à la transparence quant à l’équité de traitement. Il souhaite le maintien des fonctionnements actuels qui garantissent le respect des droits de chacun et l’assurance de pouvoir être défendus pas des représentants des personnels.
 
Même si le ministère déclare que les lignes directrices seront discutées, observées, évaluées en instances, cela n’assure en rien un regard sur les opérations et les choix opérés.
 
Pour résumer, si aujourd’hui chacun pouvait faire vérifier l’exactitude de ses résultats par l’intermédiaire des représentants du personnel, demain ce ne sera plus le cas. Les personnels devront s’engager, seuls, dans une démarche de recours très encadrée, qui n’assurera en rien l’exactitude des informations, par manque de transparence.
 
Cette rencontre avec notre ministère confirme toutes nos craintes quant à l’impact du projet de loi Fonction publique.
 
Pour faire respecter nos droits et dénoncer la loi de transformation de la Fonction publique, tous en grève le 9 mai !
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 09:41

Le SE-Unsa demande des garanties sans attendre

 

Dans le cadre de sa conférence de presse de conclusion au grand débat, le président de la République a fait plusieurs annonces qui concernent l’Éducation.
 
Limitation à 24 élèves en grande section, CP et CE1, extension à la grande section du dédoublement en éducation prioritaire, plus de fermetures d’écoles sauf avis contraire du maire, revalorisation des enseignants. Si ces annonces concrètes permettent sans aucun doute de faire mouche dans l’opinion, elles nécessitent des explicitations et surtout des garanties.
 
 
24 élèves par classes en GS-CP-CE1 et dédoublements
 
L’objectif sur la fin du quinquennat de limiter à 24 élèves par classe en grande section, CP et CE1 est un premier pas utile vers l’abaissement nécessaire de l’ensemble des effectifs si, justement, il ne repose pas sur le reste du système éducatif. Il nécessite un accompagnement budgétaire spécifique. Sans cette garantie, les logiques déjà à l’œuvre de redéploiement depuis le second degré vers le premier degré jusqu’à l’intérieur même des écoles sont appelées à s’amplifier. Au regard du projet de loi Fonction publique et de son objectif d’accentuer le recours aux emplois contractuels, rien n’assure non plus que les moyens alloués riment bien avec des recrutements de professeurs des écoles formés et sécurisés.

De la même façon, l’ambition d’étendre le dispositif de dédoublement en éducation prioritaire à la grande section doit être assortie de dotations spécifiques.
 
 
Moratoire sur les fermetures d'écoles
 
S’agissant du moratoire sur les fermetures d’école sauf avis contraires des maires, le Président rassure l‘opinion mais propose surtout la glaciation du tissu scolaire pour trois ans au lieu d’encourager les acteurs à concevoir et à investir dans une offre éducative globale de qualité, en particulier dans les territoires qui subissent une baisse démographique continue.
 
 
Recrutements et formation

Si mieux former les personnels et rendre leur carrière plus attractive fait également partie du pack « réussite de l’École » de l’Elysée, il va falloir que cela se voie rapidement et notamment par un changement de méthode sur la mise en œuvre d’une formation choisie et non subie comme par une inversion de la courbe des postes ouverts aux concours. Pour le SE-Unsa, il faut dès aujourd’hui un plan prévisionnel des recrutements pour les 3 années à venir.
 
 
Revalorisation des personnels

Enfin, le Président a annoncé sa volonté de revaloriser les personnels. Les attentes sont fortes. L’exécutif ne devra pas décevoir. Cette revalorisation devra être à la fois financière et professionnelle pour une réelle prise en compte de l’importante responsabilité inhérente au métier et de l’investissement des personnels au quotidien pour la réussite de leurs élèves.
 
 
Suppression d'emplois de fonctionnaires

Le Président s’est dit prêt à renoncer à son objectif de suppression de 120 000 emplois de fonctionnaires mais pas à sa volonté de réduction de la dépense publique. Ces annonces du 25 avril ne font pas oublier le projet de transformation de la Fonction publique et font même craindre son accélération. Le SE-Unsa appelle les enseignants, CPE et PsyEN à réussir la grève du 9 mai avec l’ensemble des fonctionnaires.
 
 
Des annonces concrètes, c’est bien. L’explicitation pleine et entière, c’est mieux. Le SE-Unsa souhaite être reçu rapidement pour obtenir toutes les précisions et garanties nécessaires sur ces annonces.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 09:34

C'est parti !

 

Les notes de service entourant la classe exceptionnelle ont été publiées au BO du 25 avril ! Quels sont les grands principes de l’accès à la classe exceptionnelle ? Quelles sont les nouveautés pour 2019 ? Le SE-Unsa décrypte pour vous les notes de service.
 

Qui est éligible ?
 
  • Premier vivier (80% des promus)
    Tous les agents du 3e au 6e échelon de la hors-classe (pour les agrégés, à partir du 2e échelon) et qui justifient de huit années de fonctions accomplies dans des conditions d’exercice difficiles (éducation prioritaire ; liste publiée au BO nouveauté 2019) ou sur des fonctions particulières (directeur d’école ou chargé d’école, DCIO, directeur ou directeur adjoint de Segpa, directeur ou directeur adjoint (nouveauté 2019) départemental ou régional UNSS, conseiller pédagogique, maître formateur, formateur académique, référent auprès d’élèves en situation de handicap, affectation dans un établissement de l’enseignement supérieur (université, CPGE uniquement ; l’affectation en BTS et STS a été supprimée, tuteur de stagiaire (nouveauté 2019) ).
    Les fonctions peuvent avoir été accomplies de façon continue ou pas et sur une ou plusieurs fonctions.

     
  • Second vivier (20% des promus)
    Tous les personnels ayant atteint le 6e échelon de la hors-classe (pour les agrégés, à partir de trois années passées dans le 4e échelon de la hors-classe).
Important : L’arrêté précise que les personnels reconnus éligibles mais non promus à la classe exceptionnelle en 2017 et 2018 demeurent éligibles.

 
Le calendrier

Attention, si vous faites partie du premier vivier, vous devez faire acte de candidature sur I-Prof entre le 29 avril et le 17 mai 2019. Les éligibles au second vivier en sont dispensés.
Vous pouvez être éligibles aux deux viviers et, dans ce cas, n'oubliez pas de candidater au titre du premier vivier pour augmenter vos chances.
Vous avez donc seulement trois semaines pour faire cette démarche !
Commencez dès à présent à préparer toutes les pièces justificatives nécessaires, en particulier si vous avez un parcours diversifié (changement de corps par exemple). 
Les CAP auront lieu courant juin.
 
 
Le barème appliqué
 
C’est un barème national composé de :
  • l’appréciation finale du recteur ou du Dasen (Excellent-Très satisfaisant-Satisfaisant-Insatisfaisant) émis à partir des avis de l’IEN pour le premier degré et de l'IA-IPR et du chef d’établissement pour le second degré ;
  • l’ancienneté dans la plage d’appel.
 
Accéder à la hors échelle de la classe exceptionnelle

Les personnels en classe exceptionnelle avec 3 ans d’ancienneté au 4e échelon sont éligibles à l’accès à l’échelon spécial par liste d’aptitude. L’effectif de cet échelon est limité à 20% maximum de celui des membres du corps à la classe exceptionnelle. La promotion à cet échelon est assimilée à une promotion de grade. Un·e collègue promu·e à la classe exceptionnelle ne peut donc accéder à l’échelon spécial la même année que sa promotion. Cette promotion est soumise à l’avis du Dasen ou recteur.
 
 
L'avis du SE-Unsa

Pour le SE-Unsa, la mise en œuvre de la classe exceptionnelle représente un réel enjeu pour qu’un maximum de personnels puisse accéder à ce grade et, par conséquent, partir à la retraite avec une pension améliorée. Le SE-Unsa regrette que le ministère n’ait pas fait bouger les quotas entre les deux viviers ( 80 % - 20%) afin d’étendre l’accès à la classe exceptionnelle à un maximum de collègues.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92