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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 10:40

Compte-rendu

 

Déclarations Liminaires des Syndicats

FSU, Force Ouvrière FNEC FP, SUD, UNSA Education, Sgen CFDT, CGT Educ’action.

 

Réponses du DASEN

- Le choc des savoirs est une réforme qui se fait en concertation et en tenant compte des moyens de chaque établissement.

- Conscience du manque de place en IME, tout est mis en œuvre pour offrir des places supplémentaires d’ici à 2030.

- Conscience du manque d’AESH, continue d’accroitre les possibilités de recrutement.

- Tente de limiter l’impact RH par rapport à la baisse des moyens et travaille à l’attractivité du métier de professeur. Recrutement de 45 nouveaux contractuels en mars 2024.

- Séminaire de formation des encadrants de l’EN consacré à la protection des personnels et des élèves qui aura lieu le 24 avril prochain.

 

  1. Approbation du CR de la visio du 16/11/2023 sur la composition des délégations de visites de l’année scolaire 2023/2024

Adoption à l’unanimité.

 

  1. Approbation de la composition de la délégation de visite du collège Edouard Vaillant de Gennevilliers du 04/04/2024

 

DSDEN : Remplacement de M.Cuisset par Mme Michaux

Représentants du personnel : Remplacement de Mme Ducrocq par Mme Stoven

Adoption à l’unanimité.

 

  1. Approbation de la composition de la délégation de visite de l’école Elisabeth Badinter d’Asnières sur Seine du 25/04/2024

 

Visite initialement prévue le matin mais déplacée l’après-midi à 13h30.

Programmation d’un GT de préparation de visite le matin même.

Adoption à l’unanimité.

 

  1. Approbation du compte rendu de la F3SCT du 12 octobre 2023

Non-finalisé par la DSDEN donc report.

 

  1. Approbation du compte rendu de visite du lycée Louis Pasteur de Neuilly

Etudié en GT le 14 mars, les modifications sont prises en compte par M.Laurent.

Adoption à l’unanimité.

  1. Bilan des accidents de service et des maladies professionnelles pour l’année scolaire 2022/2023

 

Bilan expliqué par Mme Chaput.

Les maladies non-imputables au service sont des maladies antérieures, des conflits internes qui ne sont donc pas des maladies et un agent qui a retiré sa demande.

La baisse des accidents de service s’explique par la hausse du télétravail des agents administratifs.

Concernant le bilan des lésions, on constate une hausse des contusions et des traumatismes et lésions psychologiques (RPS).

On constate également une augmentation des chutes de personnes de plain-pied.

 

  1. Technique de mise en œuvre de la prévention par Mme Cardozo.

 

La présentation sera envoyée prochainement aux membres de la F3SCT.

Mme Cardozo se déplace dans certains établissements qui font remonter de la souffrance au travail, via le directeur ou l’IEN.

Cela permet de mettre des mots sur la souffrance et sert à définir un langage commun.

Sa présentation se décline en 3 axes :

- Travail et santé, quels enjeux ?

- La démarche de prévention

- l’identification et l’évaluation de RPS

 

Mme Cardozo rappelle les 3 valeurs essentielles à la démarche de protection : respect de l’agent, la transparence et le dialogue social (F3SCT/CSA).

Dans les fiches RSST, on ne peut pas écrire « harcèlement » car c’est un délit pénal, il faut préférer « présomption d’harcèlement »

Mme Cardozo présente enfin le tableau des acteurs de la prévention en précisant qu’il est très méconnu des agents sur le terrain et évoque la difficulté de la mission d’Assistant de prévention qui reste une mission parmi d’autres pour l’agent sans temps imparti à cette tâche.

 

  1. Présentation du fonctionnement de la cellule d’écoute (VDHA)

C’est la priorité du recteur de Versailles.

La plaquette d’information est disponible sur Ariane :

https://www.ac-versailles.fr/cellule-d-ecoute-academique-pour-les-victimes-ou-temoins-de-violences-discriminations-harcelement-127998

 

L’affiche est en cours de validation.

Un guide cellule d’écoute est en cours de rédaction.

Enfin, un plan de formation est prévu pour les nouveaux entrants et les encadrants de l’EN à partir de septembre 2024.

 

  1. Compte-rendu des rapports de visite de L’ISST sur le département

Corinne Schiltz est absente donc report du compte-rendu.

 

  1. Fiches de procédure RSST et RDGI/ Procédure et contacts face à un élève à troubles du comportement

Report au GT du 25 avril matin pour validation.

  1. Bilan des groupes de travail sur la nomenclature retenue pour les fiches RSST

Report au GT du 25 avril matin.

 

  1. Avancée du projet de dématérialisation des fiches RSST

 

L’académie de Versailles s’est rapprochée de l’académie de Poitiers.

La Présentation d’outils sera faite auprès de la F3SCT académique début mai 2024 puis le plan de déploiement sera lancé.

 

  1. Réponses aux avis

Avis 1 : erreur dans l’adresse mail du secrétariat F3SCT: « ca » au lieu de « ce ».

 

  1. Point amiante : recensement divers

Recensement du DTA dans les établissements en cours.

 

  1. Situations d’établissements/ écoles

 

  1. Questions diverses

Pas de questions.

 

Avis des représentants du personnel :

 

1-Non remplacement

Les membres de la F3SCT alertent sur le non-remplacement à répétition dans le premier degré qui génère une surcharge de travail régulière avec la répartition des élèves dans les classes des enseignantes restantes. 

Nous demandons d’augmenter le nombre d’enseignant·e·s remplaçant·e·s afin d’assurer de meilleures conditions de travail pour tous et toutes.

 

2-Elèves violents ou non accompagnés

Les membres de la F3SCT alertent sur le nombre croissant d’enseignant·e·s et d’AESH qui subissent des coups ou doivent gérer des enfants à comportement inadapté, fugueurs.

Nous demandons un recrutement d'AESH à hauteur du besoin et une revalorisation salariale et statutaire pour le favoriser.  

Nous proposons de diffuser par écrit, voie d’affichage et courriel à tous les PE du département les contacts des IEN ASH, des IEN, de l’ARS pour que des solutions soient trouvées sur le long terme et que leurs interventions puissent gagner en célérité.

 

3-Menaces

Les membres de la F3SCT alertent sur les menaces et insultes dont les agent·es sont victimes de la part des usagers. 

Nous proposons de mettre en place un affichage de rappel à la loi afin de prévenir ces comportements ainsi que d’expliciter les modalités de dialogue lorsqu’un différend apparaît.

 

4-Température

Les membres de la F3SCT alertent sur les températures extrêmes constatées dans plusieurs communes du département durant la période hivernale, au printemps et en début d'été.

Nous demandons que la DSDEN rappelle aux 36 communes ses obligations en matière de maintien d’une température de minimum 19º préconisée afin de garantir les conditions de travail nécessaires pour les personnels de l’EN et les élèves. 

 

5-"choc des savoirs"

L'annonce du choc des savoirs génère une très grande souffrance chez les personnels des écoles au lycée.  Les membres de la f3SCT ont été alertés, autant par des chef·fes d'établissement que des enseignant·es, sur la surcharge du travail, le conflit de valeurs, la perte de sens du métier, les moyens perdus, le non-financement des mesures... Nous demandons qu’une étude d’impact soit effectuée.

 

6-Assistants de prévention

Les membres de la F3SCT demandent à la DSDEN 92 la liste des assistants de prévention dans le premier et second degré afin d’avoir une vision de leur déploiement. 

Les membres de la F3SCT demandent les moyens alloués en décharge ou IMP pour occuper cette fonction. 

 

7-Dématérialisation du RSST

Les membres de la F3SCT demandent le compte-rendu du travail mené sur la dématérialisation du registre SST et le planning de son déploiement sur le département. 

Nous attirons l’attention sur le fait que la saisine doit rester accessible aux usagers et à l’ensemble des personnels (AESH, agents techniques, remplaçants).

Nous demandons que l’ensemble des représentant*es du personnel aient un accès aux fiches saisies et aux réponses de l’administration.

Nous demandons qu’un registre SST papier demeure au même titre que le RDGI dans chaque école ou établissement. 

Jusqu'à la dématérialisation effective, nous demandons que la présence physique de ces registres soit vérifiée et qu’ils soient fournis quand ils ne sont pas mis en place. 

 

8- Amiante

Les membres de la F3SCT demandent à la DSDEN 92 de veiller à ce que les directeurs et chefs d’établissement du 92 disposent du DTA dans leurs locaux. Si ce n’est pas le cas, ils doivent se rapprocher des collectivités pour l’obtenir et veiller à ce qu’il soit mis à jour.

Nous demandons que les chefs de services recensent et informent les personnels potentiellement exposés en ne se limitant pas à ceux nés avant 1962.

Nous demandons qu’une synthèse sur l’état de la gestion de l’amiante au niveau départemental soit effectuée et présentée en F3SCT ;

 

9-Ordinateurs

Les membres de la F3SCT demandent qu'une étude d’impact soit menée sur la mise en place par le CD 92 du "tout mobile" dans les collèges du 92 avant son éventuelle généralisation, ce changement d'outil induit une modification substantielle des conditions de travail. 

Nous faisons la même demande sur la mise en place des ENI (écran numérique interactif) par le Région IDF. Ces deux projets se mettent en place sans réelle concertation avec les équipes alors même qu'ils engendrent un changement important dans les conditions d'exercice des enseignant·es.

 

10- Bilan des saisines RSST

L'article 59 du décret 2020-1427 du 20 novembre 2020 indique que "la formation spécialisée prend connaissance des observations et suggestions consignées sur le RSST".

Les orientations stratégiques ministérielles 2024 précisent que les membres de la formation spécialisée compétente prennent connaissance des inscriptions et des réponses qui y sont portées.

Nous demandons une synthèse des fiches remontées à l'Administration comme prévu par la loi en complément de la synthèse faite par le secrétariat de la F3SCT. 

 

11- Visites ISST

L'article 58 mentionne que la F3SCT est informée des visites et de toutes les observations de l'ISST ainsi que des réponses de l'Administration à ses observations. Nous demandons que cet article soit appliqué. 

 

12- Danger grave et imminent

Nous demandons à l'administration de nous présenter un bilan régulier sur les saisines dans le registre Danger Grave et Imminent et sur les droits de retrait exercés dans le 92.

 

Julie OZIOL

Représentante UNSA-Education 92 à la F3SCT

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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 18:56

Compte-rendu

 

Droit syndical :

Rappel que les collègues ont jusqu’à 48h pour envoyer leur intention de grève.

 

Formation pendant les vacances :

Un bilan sera fait en CSA.

142 enseignants rémunérés, 79 en aout et 63 pour les formations d’octobre.

Exemples de formation : Débuter sur un poste ASH ou Brigade CAPPEI, la nouvelle 6ème, Se lancer dans le CNR éducation, Approfondir les connaissances de directeur, débuter en maternelle … entre autres choses.

 

Redoublement :

La circulaire vient de paraitre.

 

Recours permutation :

Jusqu’au 6 mai pour les recours, la semaine suivante les rendez-vous pour les recours.

 

Point RH :

107 ETP vacants dont 57,5 postes classe. TR et CPC pour les autres

524 contractuels à 450 ETP

45 prises de poste en mars

42 postes RASED vacants

Aucun poste de direction vacants au 1er avril 2024

30 TR positionnés sur postes des postes vacants

Elèves notifiés MDPH sans AESH : une bonne centaine dans le 1er degré.

 

CRPE 2024 :

2431 inscrits pour le classique

 

Nouveaux programmes :

Présentation sur la période 5

 

Manuels labellisés :

Un groupe d’experts travaille sur la question.

On attend le résultat des travaux.

 

Les uniformes :

Rentrée scolaire 2024 : Puteaux, Marne-la-coquette, Rueil, Levallois, Boulogne et Meudon

 

Affectations des contractuels :

Affectés à l’issue du mouvement des titulaires, en fonction des postes qui restent.

Une attention particulière sur le lieu de résidence.

 

Classe à effectifs allégés :

Demande des IEN du respect de ces effectifs. Mais la structure revient au conseil des maîtres.

 

Pôle harcèlement :

Ressenti d’un manque de reconnaissance des collègues qui gèrent au quotidien toutes ces situations.

Renforcer les appuis dans les circonscriptions, mais aussi au niveau du Département.

Valoriser les parcours.

 

Protocole entrée sécurisée en CP :

Cela n’existe pas dans les autres académies.

Mais c’est un travail particulier et chronophage pour les enseignants de GS.

On questionne la pertinence des items. La DSDEN est preneuse des retours du terrain. A faire remonter à la mission maternelle.

Caractère obligatoire ? c’est un dispositif qui est à destination des équipes qui s’en emparent ou pas.

 

Remplacement :

Rentrée scolaire 2023 : +20 postes

Rentrée scolaire 2024 : +11 postes implantés

 

Rupture conventionnelle :

Dispositif expérimental jusqu’à fin 2025.

 

Adresses fonctionnelles des gestionnaires :

19 personnes dans le service.

Meilleures prises en charge des demandes en cas d’absence sur les dossiers les plus urgents (RIB, pb RH). Un décalage dans certaines situations.

Les personnels de ce service sont accompagnés afin de résoudre ces problèmes de gestions.

 

AESH :

Bascule complète de la gestion des AESH sur la DSDEN.

300 AESH passeront en gestion DSDEN au 1er juillet.

Un courrier leur sera envoyé bientôt. Ils devront venir signer leur nouveau contrat et leur démission de l’ancien contrat.

 

Jeux Olympiques et Paralympiques :

Etudes d’impact pour les écoles et pour les collègues.

Une quinzaine d’école et de lycée seraient concernés. Décalages des horaires de la prérentrée ou des horaires de la semaine de rentrée.

Une communication sera faite fin mai/début juin.

 

Pascal ROSAMONT

Secrétaire départemental du SE-Unsa 92

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 11:12
Mouvement intradépartemental 2024

Le SE-Unsa à vos côtés

 

Tous les ans, les opérations du mouvement intradépartemental concernent de nombreux collègues.

Suite aux mesures de carte scolaire et aux résultats du mouvement interdépartemental, certains d'entre vous sont obligés de participer au mouvement intra. Pour d'autres, il s'agit juste d"une volonté de changer de poste.

Dans tous les cas, le SE-Unsa 92 sera à vos côtés pour vous conseiller et vous aider à faire vos choix. Il vous aidera aussi à décrypter la circulaire du mouvement intradépartemental (qui n'est pas encore parue), document parfois difficile à comprendre et qui comportera, à coup sûr, des nouveautés par rapport à la circulaire du mouvement de l'année dernière.

Nous vous proposons une réunion d'information syndicale spécifique en visio sur le mouvement intradépartemental le mercredi 20 mars 2024 à 10h. Inscrivez-vous et vous recevrez ultérieurement le lien pour vous connecter.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité
8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 09:53

Le SE-Unsa satisfait mais exigeant sur la suite !

 

La ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a reçu les organisations syndicales le jeudi 7 mars afin de leur faire part des arbitrages rendus par Matignon sur la mise en œuvre du Choc des savoirs. Si l’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes en 6e et en 5e à la rentrée prochaine est maintenue, la notion de « niveau » disparaît. Une victoire pour le SE-Unsa et l’ensemble des personnels mobilisés.
 
 
Groupes de niveau vs groupes de besoin
 
L’émoi provoqué dans le corps enseignant par la mise en place de groupes de niveau au collège à la rentrée prochaine et la forte opposition syndicale au Choc des savoirs de Gabriel Attal ont eu raison des groupes de niveau, mesure phare du désormais Premier ministre, ou presque.
 
En effet, dans les textes à paraître, les cours de français et de mathématiques demeureraient organisés en groupes, sur l’ensemble du volume horaire de ces deux disciplines. Mais il s’agirait désormais de groupes réduits dont l’objectif est de répondre aux besoins différents des élèves.
 
Pour le SE-Unsa, qui a toujours porté les groupes de besoin qui permettent de travailler par exemple sur l’acquisition de compétences du socle commun, et qui ne sont pas constitués exclusivement d’élèves en grande difficulté, c’est incontestablement une victoire. Surtout, le séparatisme inacceptable induit par les groupes de niveau n’a plus lieu d’être.
 
 
Une organisation plus souple mais à accompagner
 
La disparition du vocable « niveau » n’est pas la seule concession accordée par la ministre : est également introduite la possibilité d’une « dérogation » au dispositif « groupes » pour permettre aux élèves de revenir sur la classe de référence (celles de tous les autres enseignements) sur des périodes de l’année, selon une organisation laissée à la main des équipes. Les collèges qui dérogeraient au texte initial ne seraient donc plus contraints d’organiser les cours de français et de mathématiques sur la totalité du volume horaire de ces disciplines, dont les professeurs pourront continuer à enseigner ponctuellement à la classe entière.
 
Ces annonces interviennent malheureusement après que les établissements ont organisé et anticipé la rentrée prochaine sous la contrainte du projet initial. Pour les collègues enseignants et chefs d’établissements qui souhaiteront déroger au texte, une nécessaire réorganisation devra être envisagée.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Le SE-Unsa se réjouit de cette nette évolution du dispositif. Pour autant, l’installation d’un dispositif certes revu, mais dans un contexte de moyens insuffisants et soumis à un calendrier tardif, devra très vite être accompagnée de consignes claires quant à la mise en œuvre.

Les enseignants comme les chefs d’établissements ont besoin d’accompagnement, sans aucune pression ni contrainte, et surtout de temps pour préparer cette rentrée atypique. Les rectorats devront avoir pour consigne d’accorder toute confiance aux équipes concernant le choix de l’organisation qui sera adoptée dans les collèges. Ce sont bien elles qui devront avoir souplesse et liberté sur la constitution des groupes, ainsi que sur le nombre de périodes de retour en classe entière et leur durée.
 
Le SE-Unsa continue de maintenir la pression pour que soient abandonnées les autres mesures du Choc des savoirs (classe de prépa seconde, généralisation des groupes en 4e et en 3e, labellisation des manuels, évaluations nationales prédominantes) afin que ne restent de la politique éducative de Macron que des mots à visée électoraliste et non un système éducatif qui accompagne mal les élèves en les étiquetant, en les uniformisant, et qui contraint les équipes au lieu de leur faire confiance.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 18:32

Yoyos budgétaires et valse des emplois fantômes

 

La communication de l’exécutif fait de l’École une priorité absolue en annonçant un budget historique pour 2024 mais, in fine, qu’en est-il ?
 
L’annulation de près de 700 M d’euros de crédits prouve que, budgétairement, il n’en est rien.
 
Premier épisode : l’annonce de la suppression de plus de 1 000 postes dans le 1er degré et de 500 dans le 2d degré. 
 
Puis changement de cap en décembre, lorsque l’actuel Premier ministre revient sur la fermeture de 650 postes dans le 1er degré et la recréation de plus de 800 dans le 2d degré, ainsi que le redéploiement de 1 500 postes, sans pour autant modifier le budget en cours d’examen à l’Assemblée nationale.
 
Enfin, dernier revirement aujourd’hui avec l’annulation de près de 700 millions d’euros dont 500 millions en dépenses de personnels, mais qui seraient, selon la ministre, sans impact sur les personnels et les réformes.
 
Pour le SE-Unsa, force est de constater que les postes annoncés n’auront existé que dans les annonces médiatiques. Dans les faits, la promesse de professeurs supplémentaires, notamment dédiés à la réforme du Choc des savoirs, aura fait long feu.
 
Moyens insuffisants, emplois fantômes et rejet massif de la communauté éducative, c’est donc dans ce contexte que le Choc des savoirs devrait prochainement se mettre en place.
 
Le Gouvernement, qui n’est pas sans connaître les prévisions budgétaires depuis plusieurs mois, a fait le choix délibéré de porter ce projet rétrograde et inefficace pour l’École pour, in fine, annoncer des économies. Depuis le début, le budget de l’École est une variable d’ajustement.
 
Pour le SE-Unsa, c’est décidément une politique irresponsable, toujours aussi méprisante des personnels, des élèves et des familles, ainsi qu’un renoncement pour l’avenir de notre pays.
 
 
Paris, le 22 février 2024
 
Élisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale du SE-Unsa
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 21:12

Le SE-Unsa interpelle la ministre

 

Le SE-Unsa a été reçu ce lundi 5 février par Amélie Oudéa-Castéra. Cette audience a permis de dresser le tableau d’une Ecole au bord de la rupture.

Les personnels des collèges sont en souffrance car la mise en œuvre du choc des savoirs se fait au détriment de leurs conditions de travail et de leurs élèves.

Le manque de remplaçants pèse sur les conditions de travail des personnels. Il y a urgence à repenser l’attractivité des métiers pour garantir un nombre de personnels suffisant.

Les personnels sont en souffrance car obligés par le ministère de se former sur leur temps personnel. L’audience a été l’occasion pour le SE-Unsa de remettre à la ministre les 45 000 signatures de sa pétition « Oui à la formation continue mais pas n’importe quand ! ».

Les personnels de l’Ecole, enseignants et Aesh, sont en souffrance parce qu’ils sont contraints d’accueillir des élèves à besoins éducatifs particuliers sans avoir les moyens de le faire dans des conditions dignes, pour les personnels, comme pour les élèves accueillis.

Les personnels, et en premier lieu les contractuels, souffrent d’une gestion des ressources humaines défaillante, aggravée par des problèmes récurrents de paye.

Les personnels sont en souffrance car ils ne peuvent toujours pas bénéficier de la retraite progressive. C’est pourtant un dispositif créé par le gouvernement mais dont l’accès n’est toujours pas garanti par le ministère.

Le SE-Unsa a pointé auprès de la ministre les évolutions indispensables.

La revalorisation des salaires pour tous les personnels, en particulier les plus précaires, doit se poursuivre.

Le ministère doit sécuriser les conditions de travail et d’emploi de tous les contractuels. Les Aesh doivent enfin devenir des fonctionnaires à part entière.

Pour éviter de nombreux abandons et favoriser la diversité sociale des recrutements, il faut répondre concrètement à la crise d’attractivité. En conséquence, les concours 1er et 2nd degré doivent être replacés plus tôt dans les cursus.

La ministre dispose d’un constat lucide et de propositions réalistes et ambitieuses pour notre Ecole. Il lui appartient de s’en saisir pour réorienter la politique éducative dans l’intérêt des personnels et des élèves.

 

Paris, le 5 février 2024

Elisabeth Allain-Moreno

Secrétaire générale

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
27 janvier 2024 6 27 /01 /janvier /2024 11:44
Mesures de carte scolaire pour la rentrée 2024

Prévision pour la rentrée 2024 :
- 1936 élèves dans le 1er degré
- 809 élèves en maternelle 
- 1125 élèves en élémentaire 

Les priorités de cette rentrée :
- limitation des effectifs à 24 en GS hors EP
- Dédoublement des classes en EP
- Accompagner l’école inclusive
- Renforcer le remplacement 

Les moyens pour cette rentrée 2024 : - 40 postes

Le remplacement :
- + 10 emplois de brigade départementale 
- Poursuite du rééquilibrage entre circonscriptions en fonction du nb de classes, SEGPA et ESMS
- La brigade départementale intervient sur les stages et la formation continue. Mais elle peut aussi venir en soutien des équipes de circonscription (pilotage DSDEN)

Les conseillers pédagogiques :
- Transformation de 2 postes de CPR vacants en CPC (suppression St Cloud et Boulogne/ création Châtillon-Montrouge et Colombes II)
- Transfert des postes de CPD sur la circonscription À DASEN

Le DASEN est revenu sur quelques situations, mais trop peu à notre goût. 
Le SE-Unsa 92 a donc rejeté cette proposition de carte scolaire et a donc voté contre. 

Retrouvez la liste des mesures de carte scolaire dans le document ci-dessous. Les écoles qui sont surlignées en rouge sont celles dont la situation a été modifiée par rapport au projet initial.

 

Pascal ROSAMONT

Représentant UNSA-Education 92 au CSA SD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Carte scolaire
20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 09:31

Écoles en CAPE

 

Jeudi s’est tenu le groupe de travail sur les écoles en CAPE (Cadre d'Accompagnement pour les Priorités Éducatives).

L’idée est de pouvoir continuer à avoir un regard et une attention particulière sur ces écoles qui ne sont pas en éducation prioritaire mais qui connaissent des particularités pouvant nécessiter un traitement particulier lors de la tenue de certaines instances. 

Il est décidé que réunir 3 fois par an ce type de groupe de travail, comme il en est de même pour le groupe de travail école inclusive. 

Un troisième axe est aussi mis en avant pour ces groupes de travail, celui de la formation continue. 

Depuis 2014 certaines écoles ont été sorties de l’éducation prioritaire. Et depuis, nous sommes toujours dans l’attente d’une révision de la carte des réseaux de l’éducation prioritaire. 

Lors de ce groupe de travail nous échangerons sur les critères communs d’analyse des situations des écoles afin de voir quelles sont les écoles qui n’étant pas dans les CAPE pourraient bénéficier d’un regard au plus près des réalités de ces écoles. De même certaines autres y étant mais ne remplissant plus ces critères pourraient en sortir. 

C’est là l’objectif que nous nous sommes fixé. 

Des propositions émergeront et seront présentées au Directeur Académique suite à ces groupes de travail.

 

Pascal ROSAMONT

Représentant de l'UNSA-Education 92

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 13:33
Énième changement de ministre, dénigrement de l’École publique, investissement au rabais, déconsidération des personnels, caricature du métier, réformite aigüe… à quand le respect de l’École publique et de ses personnels ?
 
La feuille de route éducative de l’ère Macron entraîne tout le système dans une impasse qui tend à détruire les chances des élèves, en particulier les plus fragiles, qui peinent à trouver leur place à l’École de tous.
 
Par leur choix d’investir insuffisamment et mal, de renvoyer les difficultés et les manques de l’École aux personnels, le président de la République et son gouvernement continuent de pousser à bout ceux qui font l’École. Ils génèrent exaspération et défiance.
 
Jouer sur les mots, jongler avec les chiffres pour afficher une rentrée scolaire 2024 suffisamment dotée, c’est leurrer sur l’abandon total de suppressions de postes.
Pour le SE-Unsa, c’est une nouvelle considération déplorable des besoins de l’École. C’est une réelle absence de courage que de masquer d’autres choix d’investissement que ceux en faveur de l’École de tous et pour tous.
 
Les enseignants, CPE, psychologues de l’Éducation nationale, AED et AESH ont à cœur de porter le projet d’une école républicaine émancipatrice pour une société unie et apaisée.
 
Le SE-Unsa appelle tous les personnels à se mobiliser le 1er février prochain pour exiger du président et de la ministre de respecter l’École publique et laïque, et ses personnels.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 21:53
Le ministre Attal avait annoncé une expérimentation sur le port d’une tenue unique dans une centaine d’écoles, collège et lycées. Pour le SE-Unsa, l’urgence pour l’École n’est pas au port de l’uniforme.
 
 
Une expérimentation dès mars 2024 ?
 
L’expérimentation devait débuter en septembre 2024 et durer deux ans dans les territoires volontaires, notamment parce que les collectivités locales seraient amenées à financer une partie du trousseau. La tenue serait donc identique partout avec comme seule possibilité de distinction, un écusson.
 
Cependant, les annonces du président Macron le 16 janvier accélèrent la mise en œuvre de cette expérimentation et rebat les cartes. Nous ne savons pas si ce qui était prévu par l’ancien ministre sera repris par la nouvelle mais la volonté présidentielle est d’anticiper le début de cette expérimentation dès le retour des vacances d’hiver.
 
 
Des équipes volontaires ?
 
Le volontariat des collectivités locales est à la base de l’expérimentation. La communication politique affirme que les écoles, collèges et lycées se trouvant dans la liste publiée par les médias sont aussi volontaires. Le SE-Unsa a appris que certains de ces établissements et écoles n’ont pas donné un avis favorable à cette expérimentation. Or, si on ne veut pas tendre le climat scolaire avant de prétendre l’améliorer avec une tenue identique, il faudra, avant toute chose, vérifier l’adhésion ou pas à l’expérimentation par les communautés éducatives.
 
 
Un hors-sujet pour résoudre les problèmes de l’École
 
L’objectif du ministère est de mesurer l’impact sur le climat scolaire et les résultats des élèves. Qui peut réellement croire que ce sont les véritables objectifs et que cette mesure est à même de résoudre les difficultés de l’École ? Cette décision est aussi présentée comme un moyen de gommer les origines sociales des élèves. Là encore, ce serait faire fi des chaussures, des bijoux, des téléphones et de toutes les conversations entre élèves qui montreront ces différences. Pour le SE-Unsa, le camouflage risque de ne pas être opaque très longtemps.
 
 
Une véritable expérimentation ?
 
L’Éducation nationale a l’habitude des expérimentations qui n’en sont pas et qui ne servent qu’à commencer à mettre en place une mesure automatiquement généralisée l’année suivante, sans aucun bilan. Qu’en sera-t-il de celle-ci ? Le comité scientifique, non connu à cette heure, doit assurer le suivi de cette expérimentation. Sera-t-il neutre ? Sur quels critères d’évaluation s’appuiera-t-il ?
 
 
Une mesure qui pourrait compliquer le quotidien des équipes
 
Il est assez peu probable que l’ensemble des élèves et des parents d’une école, d’un collège ou d’un lycée souscrivent au port de l’uniforme, quand bien même le conseil d’école ou d’administration aura modifié le règlement intérieur en ce sens. Il y a donc fort à parier que des refus compliqueront le quotidien des directeurs d’école, des enseignants, des CPE et des assistants d’éducation. 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
S’agissant de la mise en œuvre de l’expérimentation, le SE-Unsa refuse toute pression sur les personnels visant à imposer l’uniforme à leurs élèves. Seul le vote d’une modification du règlement intérieur de l’école ou de l’établissement permet de mesurer l’adhésion de la communauté éducative. Par ailleurs, le SE-Unsa alerte sur les difficultés à venir pour les personnels face au refus de l’uniforme par certaines familles, ou encore face à la lourdeur organisationnelle. Enfin, le SE-Unsa reste opposé à une généralisation, les études déjà réalisées ne démontrant rien de probant.
 
Face aux problématiques réelles d’inégalités, l’École a besoin en premier lieu de courage politique pour restaurer une mixité sociale dans les classes, les écoles et les établissements. L’École a aussi besoin de mieux accueillir tous les élèves dans leurs différences par davantage de moyens et de personnels pour aider à dépasser les difficultés scolaires. Aussi, les personnels attendent prioritairement des financements, non pas pour une tenue vestimentaire mais pour des sorties scolaires, du matériel pédagogique innovant et d’adaptation aux élèves à besoins éducatifs particuliers, le renouvellement du parc informatique, l’entretien et la réfection des bâtiments scolaires entre autres besoins.
 
Pour le SE-Unsa, habiller les élèves de façon identique, tout comme les faire apprendre de façon uniformisée, relève surtout du renoncement à prendre des mesures sérieuses pour répondre aux urgences de l’École.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92